dimanche 31 mars 2013

ENTRAINEMENT PRIVE DE KARATE SHORIN RYU A SERAING LE JEUDI 28 MARS 2013

J'ai eu le privilège d'avoir un entraînement privé de Karaté Shorin Ryu d'Okinawa de la branche ryukyukan avec Sensei Buggraeve Jean-Luc dans mon dojo de Seraing le jeudi 28 mars de 20h30 à minuit! C'est incroyable comme le Karaté Shorin Ryu, ou devrais je dire le Karaté d'Okinawa est riche en technique très ancienne qui on fait le fondement du Karaté japonais que l'on connais aujourd'hui. Le Karaté Shorin-Ryu est l'ancêtre et les racines du Karaté Shotokan de Gichin Funakoshi.

La mentalité du karaté d'okinawa est également différente de celle du karaté japonais. A Okinawa, on ne pratique pas le combat pour forcément gagné, mais pas pour perdre non plus. En Shorin Ryu, on accentue le travail du Kitae (renforcement), les frappes ne sont pas aussi rigide que le style japonais: lors de la réalisation d'un tsuki, on doit le réaliser de manière fort mais avec un relachement total du bras après le coup. Les prononciations de la technique diffère également: au Japon, en karaté japonais on dira TSUKI tandis qu'à Okinawa, on avalera le U et on prononcera de la sorte: TS'KI.

Cet entraînement privé a été vraiment très riche en enseignement. C'est ainsi que j'ai appris que la position
fondamentale du Shorin Ryu est NAIHANCHI DACHI (dont le nom du Kata "roi" du Shorin-Ryu). Chiko Dachi est la deuxième position fondamentale de ce style mais il est également catologué comme étant aussi une position transitoire. Parcontre, la position zenkutsu dachi et kokutsu dachi (position classique du karaté style japonais) est considéré dans le karaté d'okinawa comme étant des positions transitoire uniquement.

A Okinawa, on pratiquera une forme sportive dure, très proche du Kyokushin (sans pour autant que cela ressemble aux kyokushin). Il n'est pas exclu qu'ils pratiquent une forme plus soft (type point karate) mais la mentalité d'Okinawa est tout autre. Pour eux, le Karaté version japonais est uniquement centré sur l'aspect sportif tandis que le Karaté d'Okinawa est beaucoup plus traditionnel et ne reconnaissent pas le "point karate" comme étant un art efficace étant donner que de nombreuse techniques sont travailler de manière à ne pas blesser l'adversaire, tandis qu'à Okinawa, on privilègera le côté plus dur et plus proche de la réalité d'une confrontation et ce, en portant les coups avec puissance.

Le Kata Naihanchi Shodan est sans aucun doute le kata roi du Shorin Ryu. D'après Choki Motobu, un très grand combattant okinawaien, le Kata Naihanchi est sans aucun doute le kata le plus complet et  le plus adapté pour le combat.

J'ai eu la chance d'apprendre le Kata originel de ce style avec le travail du Kitae...j'ai enfin compris que le karate shorin ryu renforce le corps humain et fait de ces pratiquants des karateka dur et puissant. Pas étonnant que c'était le Kata préféré de Motobu.


Un très grand merci à Sensei Buggraeve d'etre venu spécialement de Bruxelles pour un cours privé et de m'avoir fait découvrir ce style de Karaté.



LES ORIGINES DU KARATE SHORIN RYU

Pour bien comprendre les origines du Karaté, il faut situer l'île d'Okinawa. C'est l'île principale des îles Ryūkyū, située entre l'île de Taïwan, le Japon et la Chine. L'archipel compte environ 70 îles.
Dès le Xe siècle, la Chine entretient des rapports diplomatiques et commerciaux avec les îles Ryūkyū, alors royaume indépendant. De nombreux Chinois se rendent à Okinawa pour y faire du commerce. Parmi eux, certains pratiquent différents styles de boxe chinoise notamment le Shaolin Quan (poing de Shaolin). À cette époque, Okinawa était une des principales sources de production du soufre, élément indispensable à la fabrication de la poudre que les Chinois maîtrisaient.
La légende parle des "36 familles", envoyées par l'empereur de Chine, venues s'installer au début du XIVe siècle.
Les arts et la culture traditionnels de l'île sont fortement imprégnés de l'influence chinoise.
En 1372, Satto, roi de Chūzan, fit allégeance à l'Empereur de Chine, de la dynastie des Ming. Les relations culturelles et commerciales entre la Chine et l'archipel furent plus étroites. C'est vers cette époque que les premières formes antiques de katas seront transmises par des experts chinois, telle Passai.
En 1429 le roi ‎Shō Hashi, originaire de la province chinoise de Chuzan, réalisa l'unité des différents fiefs qui morcelaient Okinawa, et interdit la possession de toute arme.
À partir du XVIe siècle, et ce jusqu'au XIXe siècle, cette île fut le théâtre de conflits entre le Japon et la Chine (en 1609, le Japon envahi l'archipel). Tour à tour, ces deux pays ont donc imposé leur souveraineté sur l'archipel. À chaque fois l'envahisseur instaura une domination militaire, interdisant toute arme, afin d'éviter les rébellions.
C'est ce qui explique un tel développement des techniques de combat à mains nues, ainsi que l'utilisation d'ustensiles de la vie quotidienne en tant qu'armes (les Kobudō).
Ces techniques étaient alors transmises secrètement, la nuit, de Maîtres à disciples, dans les jardins clos des maisons des "Maîtres" (Senseï).
Les entraînements étaient basés uniquement sur l'efficacité, ne laissant aucune place au spectaculaire ou à l'esthétique.
Kenyu Chinen a l'habitude de dire: "Un seul blocage (ou une seule esquive), une seule riposte, et... c'est fini..."
Ce sont donc les habitants d'Okinawa qui ont donné naissance à cette méthode de combat à mains nues, appelée par la suite "Karaté".
Ces techniques de combat se sont développées principalement à Naha (aujourd'hui la capitale) et dans les villages voisins de Tomari et de Shuri, ancienne capitale, résidence des rois et de la noblesse locale (Shuri est devenue aujourd'hui une banlieue de Naha).
  • Shuri, s'est développée autour du Palais Royal. Outre le Roi, et sa cour, la population de cette "ville" était surtout constituée d'aristocrates, de "nobles", et de membres de la "haute bourgeoisie".
  • Naha, ville portuaire, était surtout peuplée de marins, de "dockers", et de commerçants.
  • Tomari, était un village de paysans, d'agriculteurs.
Il est évident que les chinois, s'installant dans l'une ou l'autre de ces localités, n'appartenant pas à la même classe sociale, pratiquaient des techniques martiales issues d'écoles différentes.
Les techniques qui se sont développées à Naha, étaient basées sur la respiration abdominale forcée, avec des mouvements circulaires courts mais puissants, donnant naissance au Naha-te (main de Naha), devenu Shorei-ryū, puis Gōjū-ryū.
Les techniques qui se sont développées à Shuri, le Shuri-te (main de Shuri), et à Tomari le Tomari-te (main de Tomari) proviennent essentiellement du Kung-Fu Shaolin.
C'était surtout la "noblesse" locale, qui pratiquait le Shuri-te, au palais royal, à Shuri.

L'avènement du Shōrin-ryū
Sōkon Matsumura (1809 - 1896), issu de la noblesse locale, commença l'apprentissage du Shuri-te à l'âge de 10 ans, sous la férule de "Tode Sakugawa", il fut son dernier disciple. Il devint son successeur.
Ses qualités de combattant étaient si exceptionnelles qu'il devint très rapidement, à l'âge de 19 ans, le responsable et instructeur de la garde du palais de Shuri (résidence des rois d'Okinawa) et garde du corps personnel du Roi.
Il est resté à ce poste sous les 3 derniers règnes des rois d'Okinawa.
Il avait un très grand esprit de recherche, et travailla beaucoup pour développer son art.
Il s'entraîna avec un marin chinois du nom de "Chintō", et créa un kata en son honneur. Il travailla aussi avec d'autres maîtres chinois, dont Ason, et Iwa.
Il systématisa son art pour pouvoir l'enseigner, et y introduisit les katas Kushanku (en référence à l'un des 2 maîtres de Sakugawa), et Hakutsuru (Grue Blanche), que Sakugawa lui avait enseignés, et créa outre Chintō, les katas Passaï et Gojushiho (54 pas), entre autres.
Il créa aussi le kata Naïhanchi, pour renforcer le corps et permettre de développer la stabilité du combattant debout et son équilibre dans des déplacements rapides.
Tous les styles de karaté modernes, sans aucune exception sont issus de son enseignement, y compris, en partie, le Gōjū-ryū, et le Uechi-ryū (les 2 autres styles traditionnels okinawaiens).
Il eut de nombreux disciples, dont plusieurs furent très éminents, en particulier Itosu Ankō, son successeur officiel, qui jeta les bases du développement du karaté tel que nous le connaissons aujourd'hui, et qui est le "vrai" père du karaté moderne.
Il nomma son système "Shōrin-Ryū".

Les "Grandes Figures" du Shōrin-ryū

Ses principaux disciples, en dehors de son propre petit-fils, Nabe Matsumura (qui n'eut qu'un seul et unique élève, Hohan Sōken (1889-1982)), furent Hanashiro Chomo, Chotoku Kyan, Azato Yasutsune, Kentsu Yabu et Ankō Itosu. Ce dernier assura la perpétuation de son enseignement, en rendant obligatoire la pratique du Karaté (Shōrin-Ryū, bien sûr), dans toutes les écoles primaires de l'archipel d'Okinawa.
N.B. : Cette liste, non exhaustive, de "Grands Maîtres", présente quelques "figures, parmi les plus marquantes" de l'Histoire du Shōrin-Ryū..

Itosu Ankō

Itosu Ankō (1830-1915) Il fut le disciple de Sōkon Matsumura entre 1840 et 1848.
C'est lui qui introduit dans les écoles d'Okinawa, l'entraînement de "l'Okinawa-Te" (appelé ainsi, pour gommer les différences entre les différents courants du "Tode" et aussi, et peut-être surtout, pour supprimer les références à la Chine avec laquelle le Japon était en guerre à ce moment).
Ankō Itosu se rendit compte que les katas anciens étaient trop complexes pour des collégiens.
En 1907 il créa des katas simplifiés, les Pinan, à partir des katas Passai, Kushanku, Chinto et Jion.
Il scinda aussi le kata Naihanchi en trois afin de rendre son apprentissage plus facile.
Ankō Itosu était réputé pour sa force et les nombreux défis qu'il gagna toujours.
Il eut de très nombreux disciples, dont les quatre principaux furent Chibana Shōshin, Gichin Funakoshi, Shinpan Shiroma et Kenwa Mabuni.

Chibana Shōshin

Chibana Shōshin (1885-1969) connu aussi sous le nom de Chojin Kuba
Dès l'âge de 15 ans, il fut le disciple de Ankō Itosu jusqu'à la mort de celui-ci en 1915.
À l'âge de 35 ans, en 1920 il ouvre un dōjo à Shuri et nomme son école "Kōbayashi-Ryū", qui est la prononciation japonaise des idéogrammes utilisés pour transcrire Shaolin-Shu ou "Shōrin-Ryū" (école de la petite forêt).
En 1956, il fut le premier président de l'Okinawa Karaté-Do Renmei (fédération qui regroupe l'ensemble des styles de l'île).
Il crée en 1961 l'Okinawa Shōrin-ryū Karaté Kyokai, association du Karaté Shōrin-ryū d'Okinawa.
Enseignant de très grande réputation, il eut de très nombreux disciples.
Toutefois, ses principaux disciples furent Yuchoku Higa, Shuguro Nakazato, Katsuya Miyahira.
Kenyu Chinen Hanshi 9e dan, a obtenu son 2e dan avec le Maître CHIBANA, il transmet aujourd'hui en France son enseignement.

Shinpan Shiroma


Shinpan Shiroma
Shinpan Shiroma (1890-1954), connu aussi sous le nom de Shinpan Gusukuma.
Élève de Ankō Itosu, Il conserva l'enseignement de son maître et le transmit tel quel à de nombreux disciples, parmi lesquels Yoshio Nakamura, et Arakaki Ankichi.
Plus tard, il étudia aussi le Gōjū-ryū, avec Kanryō Higaonna.
Il participa à la création de l'école Shito-ryu, avec son ami Kenwa Mabuni. (le Shito-ryu est un savant mélange des 2 styles, Gōjū-ryū et Shōrin-ryū).

Chōki Motobu

Motobu le singe "Motobu no Saru"
Chōki Motobu (本部 朝基 ?, 1870-1944), membre de la branche cadette de la famille royale d'Okinawa, a été l'élève des plus grands maîtres de son époque Sōkon Matsumura, Itosu Ankō, et s'est aussi entraîné chez Sakuma Peichin et chez Kōsaku Matsumora (maître de Tomari-te).
C'était un combattant "hors norme", qui n'a jamais été vaincu, et il était si agile qu'il fut surnommé: "le singe".
En 1921, il a terrassé un boxeur russe, alors champion du monde des super-welters, d'un seul "shuto" (coup porté avec le tranchant de la main) sur la tête.
Ce fait l'a rendu très populaire, et a fortement contribué au développement du karaté au Japon.
Son kata préféré était Naïhanchi, et il en disait que c'était la base du Karaté.

Shōshin Nagamine

L'héritier du Tomari-Te
Shōshin Nagamine (長嶺 将真, Nagamine Shōshin, 1907 - 1997) auteur, soldat, officier de police, et surtout, Grand Maître de karaté.
Il est né à Tomari, aujourd'hui, un quartier de Naha, Okinawa. Il fut un enfant chétif et maladif. En 1926 atteint d'une grave gastroentérite, il commença seul un régime sévère et se mit au Karaté sous la surveillance bienveillante de son voisin, Chojin Kuba (prononciation okinawaïenne de Chibana Shōshin). Il recouvra rapidement une bonne santé, grâce à "un dur travail, tant à l'école qu'à l'entraînement de karaté". Il finit par avoir une telle condition physique, qu'il devint le "leader" du club de karaté de son lycée, et fut surnommé "Chaippaï Matsu" ("le pin tenace")".
Il continue l'étude du Karaté chez Taro Shimabuku et chez Ankichi Arakaki.
Plus tard, après avoir été démobilisé du 47e régiment d'infanterie de l'armée japonaise avec lequel il a combattu en Chine, il entre dans la police, et s'entraîne avec Chotoku Kyan et Chōki Motobu, et il obtient son 6e Dan.
En 1953, ayant pris sa retraite de la police, il rentre à Naha et y ouvre son propre dōjō, qu'il nomme Centre Matsubayashi-Shōrin-ryū d'étude du Karaté et des Arts Martiaux Anciens.
Il invente le nom de Matsubayashi-Ryu (« école de la forêt de pins »), transcription légèrement modifiée de "Shorin-ryu", en 1947, en l'honneur de Sōkon Matsumura et de Kōsaku Matsumora.
Il crée, en collaboration avec Chōjun Miyagi (le créateur du Gōjū-ryū), 2 nouveaux Kata, très simples, les "Fukyugata" qui sont des kata préparatoires pour les débutants.
Il enseigne jusqu'à sa mort en 1997. Son fils lui succède à la tête de son dōjō.

Yuchoku Higa

Maître Yuchoku Higa (1910-1994), 10e dan Hanshi est né à Naha. Il créa la très connue école Kyudokan qu'il dirigea jusqu'à sa mort. Il rencontre alors Jinan Shinsato, maître de Goju ryu. En 1943, à 33 ans, il fait la connaissance de Shoshin Chibana sensei avec lequel il étudierale Karate Shorin ryu. Maître Higa restera fidèle à l'enseignement de son maître. L'enseignement de maître HIga Yuchoku repose sur plusieurs principes techniques et philosophiques importants.
  1. Le principe de "KI " à travers le travail systématique du "Hara"
  2. Le principe de " Myo mamorou" qui est le concept de défense naturelle du corps et de l'esprit.
  3. Le principe de " IN to YO" ou ying et yang qui instaure l'équilibre constant dans la technique.
  4. Le principe de " KOKYU" la respiration naturelle
  5. Le principe de "Marumi - Muchimi", de travail circulaire et constant.
Sensei Minoru Higa, 10 dan Soke et président du Kyudokan dans le monde, il réside à Okinawa. Sensei Patrick Rault 7e dan FFKDA et Kyoshi 7e dan Kyudokan et fédération Rengo kai, fût le premier a introduire l'école Kyudokan en France,

Shuguro Nakazato

Shuguro Nakazato (1919 -
Né à Naha, il commence le Karaté au Japon à l'âge de 16 ans.
En 1946, après la guerre, il devient disciple de Chibana Shōshin.
Au décès de son maître en 1969, il sera officiellement l'un des successeurs de cette école bien que n'étant que disciple externe et on lui décernera le 10e dan peu de temps après.
Son courant se nomme le Shorinkan et est l'une des grandes branches actuelles du Shorin-Ryu
Il est l'un des rares derniers "Grands Maîtres" encore en vie.
Kenyu Chinen Hanshi fut le premier Okinawaien a représenter son École en France.

Katsuya Miyahira

Katsuya Miyahira (1916- 28 novembre 2010)
Disciple de Chibana Shōshin, de qui il apprit surtout les katas enseignés par Ankō Itosu,
C'est avec Chōki Motobu qu'il s'est initié au kumité et au combat. Chōki Motobu était un redoutable combattant et s'entraînait beaucoup au makiwara.
Katsuya Miyahira Il disait souvent deux choses : Que l'enseignement de l'okinawa est :
" Vivre ensemble, prospérer ensemble et être raisonnable"
et MUSHOTOKU Ce terme veut dire
" Esprit qui ne cherche pas à obtenir. Il s'agit de l'attitude où l'esprit ne s'attache à
aucun objet et ne cherche ni profit ni résultat"
on peut le traduire aussi
"Les mains ouvertes, vous pouvez tout recevoir ; les mains fermées, rien ne peut être obtenu."
Kenyu CHINEN hanshi est le seul Okinawaien à transmettre, en France et en Europe, l'enseignement du Grand Maître Katsuya Miyahira. Son École OSHUKAI retransmet les différentes particularités de l'École.

Yoshio Nakamura

Yoshio Nakamura (1916-
Disciple de Shinpan Shiroma, il a connu la plupart des grands maîtres d'Okinawa. Il est, avec quelques autres vieux maîtres encore en vie (très peu), la mémoire vivante de l'histoire des arts martiaux d'Okinawa.
Il est l'un des derniers "Grands Maîtres" encore en vie.
Patrick Rault qui a vécu 15 années au Japon a été le premier Européen à venir étudier en 1985 le Karate et le Kobudo à Okinawa a été l'élève de maître Yoshio Nakamura de 1985 à 2000. Il a été le premier à présenter le Karate de Maître Nakamura en dehors du Japon. Pendant plus de dix années, Patrick Rault a représenté le dojo (en bu kan) au Japon et à l'étranger lors de stages et par les différentes branches du dojo nés à la suite des stages. France, Italie, Royaume-Uni etc.
En 2001, maître Yoshio Nakamura a nommé Guy Juille "Deshi", disciple et héritier direct du Shōrin-ryū. Il lui a confié la mission de diffuser en Occident les techniques et les valeurs du Shōrin-ryū en créant sa propre école, le Genbukan1.

Les spécificités du Shōrin-ryū

La particularité du Shōrin-ryū réside dans la finesse et la maitrise des blocages, ainsi que dans la rapidité des déplacements, tant en esquive, qu'en riposte ou en attaque. Ce style met donc en avant la maitrise de la technique plutôt que la puissance engagée. Le perfectionnement des techniques passe par un travail approfondi des kata. Les postures (dachi) sont relativement hautes, quasi naturelles, et souples, pour permettre des déplacements fluides et rapides. Les déplacements se font en préparant la posture future en positionnant la hanche pendant le déplacement pour que le blocage ou la frappe, associés à la vitesse, soit immédiatement les plus puissants possibles. La respiration y est naturelle et non forcée. Les techniques de frappes sont plus directes que circulaires.

Kata

À part les "Kihon", qui sont les mouvements de base (coups de poing, coups de pied, et blocages) et qui s'exécutent sous forme de séries, par enchaînements, on dénombre selon les courants entre 16 et 25 kata.
Un kata est un enchaînement de blocages et de ripostes constituant un combat virtuel contre plusieurs adversaires, dans le but de permettre au pratiquant de maîtriser un maximum de possibilités lors d'un combat réel.
En général, et dans un souci éthique, les katas commencent et finissent par des blocages, le karatéka ne devant jamais être l'attaquant.
L'ensemble des kata enseignés par les différents courants du Shorin-ryu sont:
  • Fukyu gata ichi - (1er "nouveau kata", élaboré par Shōshin Nagamine, kata éducatif pour débutants, enchaînement de mouvements de bras (blocages et coups de poing) de base, dans les 2 postures de base).
  • Fukyu gata ni - (2ème "nouveau kata", élaboré par Chōjun Miyagi, kata éducatif pour débutants, un peu plus complexe que le précédent, et plutôt dans l'esprit du Gōjū-ryū quant à sa forme, bien que n'incluant pas la respiration abdominale forcée).
  • Naihanchi shodan (ナイファンチ初段) (1ère partie du kata Naihanchi original, après qu'Itosu Ankō aie scindé ce dernier en 3 parties)
  • Naihanchi nidan (ナイファンチ二段) (2ère partie du kata Naihanchi original, après qu'Itosu Ankō aie scindé ce dernier en 3 parties)
  • Naihanchi sandan (ナイファンチ三段) (3ère partie du kata Naihanchi original, après qu'Itosu Ankō aie scindé ce dernier en 3 parties)
  • Pinan Shodan (ピンアン初段) (élaboré par Itosu Ankō à partir des kata Passaï et Kûsanku)
  • Pinan Nidan (ピンアン二段) (élaboré par Itosu Ankō à partir des kata Passaï et Kûsanku)
  • Pinan Sandan (ピンアン三段) (élaboré par Itosu Ankō à partir des kata Passaï et Kûsanku)
  • Pinan Yondan (ピンアン四段) (élaboré par Itosu Ankō à partir des kata Passaï et Kûsanku)
  • Pinan Godan (ピンアン五段) (élaboré par Itosu Ankō à partir des kata Passaï et Kûsanku)
  • Unsū (ウンスー)
  • Rōhai  (ローハイ)
  • Passai shō  (パッサイ小)
  • Passai dai (パッサイ大)
  • Tomari passai (泊 パッサイ)
  • Sōchin (ソーチン)
  • Chintō (チントー)
  • Chintî (チンティ)
  • Jitte (ジッティ)
  • Kûsanku shō (クーサンク小)
  • Kûsanku dai (クーサンク大)
  • Seisan (セィサン)
  • Jion (ジィオン)
  • Gojushihō (五十四歩)
  • Hakaku
source: wikipedia

lundi 25 mars 2013

ENTRAÎNEMENT DE KARATE SHOTOKAN (WKF) AU RONIN SPORT CHEZ SENSEI JACQUES DEBATTY (7e DAN) - LE 25 MARS 2013

Pour continuez à parfaire ma préparation pour le championnat d'europe de Karaté Shorin-Ryu du 13 Avril et afin de perfectionner mon Karaté avec les meilleurs, je me suis rendu ce Lundi 25 Mars 2013 au Ronin Sport, club de Karaté fondé par Sensei Jacky Debatty, Ceinture noire 7e dan Shotokan et fondateur du shinshokai (un style de Karaté spécialement adapté aux personnes handicapées). Ceci n'est pas mon premier entraînement dans ce club puisque je me suis déja entraîné dans ce dojo en 2011 ainsi que tout récemment, le 4 Mars 2013, uniquement le cours de 12h-13h15.

Cette fois, je met les bouchées triple puisque j'assiste a trois entraînements le même jour! Mon premier entraînement est de 12h00 à 13h15 ou je m'entraîne avec de très bon sparring partner tel que Serge et Elysée (voir photo), Dimitri, etc. Un cours vraiment axé techniques, réajustement et correction des mouvements et le clou...le Kumite.

Retour au Ronin en soirée pour mes deux séances d'entraînements. Pour ma deuxième séance de 18h30 à 19h30 je m'entraîne aux techniques de Kumité avec Romain Debatty (le fils de Jacky). Romain a déja gagné quelques compétitions internationales de hauts niveaux.

Pour ma troisième et dernière séance, je m'entraîne avec denouveau Sensei Jacky Debatty. L'entraînement sort un peu de l'ordinaire: travail d'équilibre sur planches de bois (méthode que l'on ne vois pas dans d'autres clubs). Je voudrais souligné quelque chose sur ce travail avec ce type de planches. Elles permettent de travailler le renforcement du Kahanshin (le bas du corps) notamment pour renforcer ses appuis, avoir plus de puissance dans les jambes et une meilleure détente lors des Keriwaza. Le travail et correction des techniques tel que Maete Tsuki, Gyaku Tsuki, Uraken Uchi, a notamment été bénéfique, notamment sur le plan de la distance lors des exercices à deux.

Un grand merci à toute l'équipe du Ronin pour leur accueil et la bonne ambiance ainsi qu'à Romain Debatty et à Sensei Jacky Debatty pour leur précieux conseils. Je reviendrais!

lundi 18 mars 2013

ENTRAINEMENT DE KARATE WADO RYU AU CENTRE SPORTIF DU SART TILMAN (RCAE) CE LUNDI 18 MARS 2013

Aujourd'hui je me suis rendu au centre sportif "les blancs gravier" du Sart Tilman afin de m'entraîner en Karaté Wado-Ryu, un autre style de Karaté japonais. J'ai revu mon ami Junior Akotshi et nous avons eu plaisir a partager l'entraînement: il s'occupait des kihon waza la première et moi des techniques de Karaté sportif la deuxième heure.

Nous avons travailler les techniques spécifiques du Wado Ryu, notamment le Jun Tsuki, le Kette Jun Tsuki, le Jun Tsuki no Tsukomi, le Kette Gyaku Tsuki et le Gyaku Tsuki no Tsukomi. Ces techniques, on ne les travail pas dans le Karaté Shotokan.

En ce qui concerne les Kata, ils sont presque identique que le shotokan mis a part qu'on appelle pas les Kata "heian" mais Pinan en Wado Ryu:

- Pinan Shodan
- Pinan Nidan
- Pinan Sandan
- Pinan Yondan
- Pinan Godan

Il faut savoir aussi une chose, c'est qu'en Wado Ryu (comme en Shorin Ryu et Shito Ryu), les deux premiers Kata ne sont pas dans le même ordre que les Kata du Shotokan.
En Shotokan, le premier kata est Heian Shodan tandis qu'en Wado ryu, le premier kata, Pinan Shodan est en fait le Heian Nidan du Shotokan. Pinan Nidan quand à lui est en fait le kata Heian Shodan. Pour les trois autres kata (pinan sandan, pinan yondan et pinan godan), c'est le même schéma que les heian sandan, heian yondan et heian godan du Shotokan.

Les postures (DASHI) en kata sont plus hautes et plus naturelles en Wado Ryu. On retrouve ce principe en Karaté Shorin ryu d'okinawa et en Karaté Shito ryu japonais. Parcontre les postures (dashi) en kata du style Shotokan sont plus basses.

Certains termes sont aussi différent. Pour citer un exemple:
- Yoko Geri en Shotokan = Sokuto Geri en Wado Ryu.

Ce qui différencie le Wado Ryu aux autres styles de Karaté, c'est que le fondateur de ce style, Hironori Otsuka, a étudier le Ju Jitsu et a mélanger les techniques du Ju Jitsu à celle du Karaté Shotokan de Gichin Funakoshi (le fondateur du Shotokan). On retrouve également de nombreuses techniques d'esquives que l'on ne retrouve pas forcément en Shotokan ou dans un autre style de Karaté.

Kawashi waza (esquives)

Préférées aux blocages, elles s'exécutent simultanément avec un contre. A propos des blocages, ils ne sont jamais effectués dans la ligne d'attaque, mais avec un déplacement du corps. D'ailleurs, beaucoup s'apparentent plus à des protections qu'à de véritables blocages comme dans d'autres écoles. Le Wado Ryu enseigne plusieurs types d'esquives:
  • Nagasu : aspirer, accompagner, laisser passer
  • Inasu : dévier, détourner
  • Noru : enrouler, entrer.
  • San i ittai
  • Ce principe en 3 points détermine une technique efficace.
  • Ten I : le changement de position
  • Ten gi : l'effet de la technique
  • Ten tai : le mouvement du corps.
 En tout cas, un grand merci pour cet entraînement, cela fait du bien de voir un autre style de Karaté, plus fluide et moins rigide qu'en Shotokan.

WADO RYU: Le Wado ryu signifie école (ryu) de la voie (do) de la paix (wa). C'est une école de Karaté fondé par Hironori Otsuka (1892-1982) en 1939. Ce style de Karaté  englobe les synthèses techniques du Jujitsu shindo-yoshin ryu et du Karaté Shotokan.


samedi 16 mars 2013

ENTRAÎNEMENT DE KARATE SHOTOKAN (JKA) AU KARATE CLUB BONCELLES - 15 MARS 2013

Ce vendredi 15 Mars, je me suis rendu à pied au Dojo de Sensei Jean-François Fadda, moniteur ADEPS, Ceinture Noire 4e dan J.K.A. (Japon Karate Association) et professeur également de Kick-Power Training. Je fréquente son Dojo depuis 2010 et il y règne une bonne ambiance et une bonne discipline.

Cet entraînement a été en quelques sorte un retour aux sources. Un travail bien cadré dans la pur école SHOTOKAN, le style fondé par Gichin Funakoshi.

Travail des Kihon Waza en position Heiko Dachi avec le travail de la hanche. Le travail de la hanche est fondamental dans le style Shotokan, c'est ce qui donne la puissance au coup de poing (tsuki) ou bien au blocage (uke). En Tangsoodo, le travail de la hanche est également important, c'est ce qui fait l'un des liens de parenté avec le Karaté Shotokan, avec le travail notamment des Kata. Parcontre, dans le style de Karaté Goju-Ryu (Japonais ou Okinawaien), l'énergie qui génère de la puissance provient du sol, monte par les jambes pour passer par le corps, le bras pour finalement arriver au poing.

Nous avons également travaillés deux techniques de  Geri Waza: Mae Geri et Mawashi Geri en Kihon seul et avec partenaire en position Zenkutsu Dachi. Pour le Mawashi Geri, sensei Fadda préconise une attaque loin pour ne pas s'exposer à un contre en Gyaku Tsuki par exemple. Principe que l'on retrouve en Tangsoodo et en Taekwondo.

Pour conclure l'entraînement, les Kata. Les Kata sont pilier du Karaté style Shotokan et notamment de la J.K.A. Nous avons travaillés Heian Yondan et Godan (4e et 5e Kata) ainsi que Tekki Shodan avec biensur, le travail insisté de la hanche.

Un bon petit retour au source plus traditionnel de Karaté. Etre un bon sportif, c'est avant tout avoir de solide base martiale.

Merci à JF Fadda pour ce très bon entraînement.
OUSS!

Photo: en compagnie de Laurent Fadda, le fils de Jf Fadda.

jeudi 14 mars 2013

KARATE & TANG SOO DO TECHNIQUES: COUPS DE POINGS

PRESENTATION DES 3 TECHNIQUES D ATTAQUES DE BASE AVEC LES POINGS

Présentation des trois premiers coups de poings de base que l'on retrouve dans la plus part des arts martiaux, notamment en Karaté, Tangsoodo et Tae-Kwon-Do. Le nom en rouge est le terme utilisé en Karaté japonais, le nom en bleu est le terme utilisé en Tangsoodo, un art martial coréen fondé en 1945 par le grand maître Hwang Kee.

MAETE TSUKI (KARATE) / SANGDAN KONGKYEUK (TANGSOODO)
COUP DE POING MAIN AVANT


GYAKU TSUKI (KARATE) / YUKJIN KONGKYEUK (TANG SOO DO)
COUP DE POING DIRECT ARRIERE


OI TSUKI (KARATE) / CHUNGDAN KONGKYEUK (TANG SOO DO)
COUP DE POING DIRECT AVANT



OKSC INFO: STAGE DE KARATE SHITO-RYU AVEC LE GRAND MAITRE HIDETOSHI NAKAHASHI LE SAMEDI 16 MARS 2013 A AMAY

STAGE DE KARATE SHITO RYU AVEC SENSEI NAKAHASHI LE SAMEDI 16 MARS 2013 A AMAY
.
Hall Omnisport Robert Colligon
Chaussée de Tongres 235
4540 Amay
Belgique
Coût :
1/2 journée: 15€, journée complète: 25€, journée complete avec un sandwich et une boisson: 30€
Contact :
+32 472/83.14.11

DOJO KUN & NIJU KUN

Le Dojo Kun, les règles du dojo

Dojo Kun Les cinq règles en japonais sont :


Hitotsu, jinkaku kansei ni tsutomuru koto.

Chacun doit s'efforcer d'atteindre la perfection.

Hitotsu, makoto no michi wo mamoru koto.

Chacun doit être loyal et protéger la voie de la vérité.

Hitotsu, doryoku no seishin wo yashinau koto.

Chacun doit entretenir un esprit d'effort.

Hitotsu, reigi wo omonzuru koto.

Chacun doit respecter les autres et l'étiquette.

Hitotsu, kekki no yu wo imashimuru koto.

Chacun doit se garder d'un courage impétueux.



Les 20 préceptes laissés par Maître Gichin Funakoshi

Sensei Funakoshi C'est pour guider les élèves vers une meilleure perception spirituelle des arts martiaux que Maître Gichin Funakoshi a élaboré le Nijukun, les 20 préceptes du Karatedo

1- Karatedo wa rei ni hajimari, rei ni owaru koto wo wasuru na.

N'oublie pas que le karaté commence dans le respect et finit dans le respect.

2- Karate ni sente nashi

Pas de première attaque en karaté.

3- Karate wa gi no tasuke

Le karaté est l'instrument de la justice.

4- Mazu jiko wo shire, shikashite ta wo shire

Connais-toi d'abord toi-même, puis connais les autres.

5- Gijutsu yori shinjutsu

L'esprit plus que la technique.

6- Kojoro wa hannata ni koto wo yosu

Libère et garde détaché ton esprit.

7- Wazawai wa ketei ni sho zu

La malchance provient de la négligence.

8- Dojo nomi no karate to omou na

Ne pense pas que le karaté est seulement au dojo.

9- Karate no jugyo wa issho de aru

L'entraînement en karaté dure la vie entière.

10- Arayuru mono wo karate kaseyo, soko ni myo-mi ari

Pense toutes choses de la vie au travers du karaté, là est la subtilité cachée.

11- Karate wa yu nogotoshi taezu netsudo wo ataezareba moto no mizu ni kaeru

Le karaté est comme l'eau bouillante, qui redevient froide si vous ne lui apportez pas continuellement de la chaleur.

12- Katsu kangae wa motsu na, makenu kangae wa hitsuyo

Ne pense pas à gagner, pense à ne surtout pas perdre.

13- Teki ni yotte tenka seyo

Change en fonction de ton adversaire.

14- Ikusa wa kyo-jutsu no soju ikan ni ari

Dans le combat, la stratégie réside à distinguer les ouvertures des points invulnérables.

15- Hito no teashi wo ken to omoe

Pense aux bras et aux jambes humains comme à des sabres.

16- Danshi mon wo izureba, hyakuman no teki ari

Passé votre foyer, 1 million d'ennemis attendent.

17- Kamae wa shoshinsha ni ato wa shizentai

Le novice s'astreint à la posture de garde formelle, la posture naturelle viendra plus tard.

18- Kata wa tadashiku, jissen wa betsumono

Le kata doit être exécuté strictement, en combat c'est une autre chose.

19- Chikara no kyojaku, tai no shinshuku, waza no kankyu wo wasureru na

N'oublie pas de moduler la puissance de la force, l'élasticité du corps et la vitesse relative des techniques.

20- Tsune ni shinen kufu seyo.

Penses-y tout le temps et suis ces préceptes au quotidien.

5eme EDITION DU MADE IN ASIA & LE 50e ANNIVERSAIRE DE LA RELATION EUROPE-COREE DU SUD. BRUXELLES LE 9 MARS 2013

Via l'intermédiaire de Mr. Nhi Tran Quang que nous avons pu participé à la 5e édition du salon européen du Manga et du jeux videos MADE IN ASIA, organisé à Brussels Expo le 9 Mars 2013.
Nous avons eu parmis nous une invitée de Marque en la présence de ma fille, Lena Wollwert, spécialement habillée avec son petit Dobok blanc pour l'occasion.

Ce fut également l'occasion de célébré le 50e anniversaire des relations Corée-Europe (1963-2013). Cette relation diplomatique entre la Corée et l'Europe a débutée principalement le 24 Juillet 1963.

Nous avons réalisé une démonstration de Karaté sportif et nous avons donnés une séance d'initiation de Karaté ouvert au publique ou je me suis occupé des personnes issues du côté Flamand.


Outre notre prestation, il faut également souligné qu'il y avait des démonstrations d'autres arts martiaux:

- Taekwondo WTF
- Yoseikan Budo
- Naginata Jitsu
- Tenshin shoden katori shinto ryu
- Karaté Goju-Ryu IOGKF
- Aikido
- Vovinam Viet Vo Dao

J'ai également essayé en initiation le Naginata Jitsu mais l'intiation dont j'attendais le plus était celui du Karaté Goju Ryu IOGKF (Goju Ryu d'Okinawa).

 NOTRE DEMONSTRATION = MATCH D'EXHIBITION ENTRE NHI TRAN QUANG ET MOI 







SEANCE D'INITIATION: LE NAGINATA JITSU 


A l'époque féodale du Japon, le Naginata (hallebarde) était pratiqué essentiellement par les femmes pour qu'elles puissent se défendre face à des assaillants armés. A notre époque, le Naginata Jitsu est toujours pratiqué par les femmes, mais aussi par les hommes.

Les étudiants portent des protections, similaires au bogu porté pour le kendo bien que présentant quelques différences avec celui-ci : les pans du casque sont différents, les gants sont munis de doigts et une protection est prévue au niveau des jambes.

Il existe également des championnats, notamment des championnats d'europe et du monde de Naginata Jitsu.


On distingue trois types de Naginata:



  • Kozori : Elles sont composées d'une lame très courbée.
  • Hirumaki : Elles possèdent une lame proche des katanas et pourvues d'une garde protégeant la main.
  • Bisen tō : Elles comportent une lame courte et épaisse. Les ninjas et les paysans l’utilisaient parfois comme fauchard.
La plupart des naginatas sont extrêmement courbés et ne possèdent pas de yokote (arête perpendiculaire au tranchant délimitant la pointe). Certains modèles étaient équipés au bas du manche d'une pointe en acier pour transpercer les armures.
Les Hiramaki étaient plus rares à l'époque mais aujourd'hui ce sont les Bisen tō qui sont plus difficiles à trouver car le naginatajutsu ne permet pas de le maitriser seul.
Le ninjutsu (la technique du ninja) l'utilise.

INITIATION: KARATE-DO GOJU RYU I.O.G.K .F. 



Le drapeau de l'ile d'Okinawa


Pour ma deuxième initiation, j'ai pratiqué la version Okinawaienne du  Karaté Goju Ryu. Je pratique ce style de Karaté avec Sensei Azizi Ali qui est expert de Karate Goju Ryu de la branche Japonaise.

Techniquement, il y a très peu de différence. Dans le système Okinawaien, on fera certain mouvements plus court, plus compact que certains mouvements de son homologue Japonais.

Et ce qui fait la différence entre le Karaté d'Okinawa et le Karaté Japonais c'est la pratique de la musculation traditionnelle (Hojo Undo) avec des appareil de musculation traditionnel ancien.

L'un des spécialiste de cette branche de Goju-Ryu est le sensei Marc Sanglier, ceinture noire 3e dan IOGKF.

J'ai eu comme partenaire d'entraînement le portugais Rafael Pinto, qui revient d'un séjour passé à Okinawa.

Nous avons travaillés le Kakie (poussée de main) ainsi que les applications (bunkai) des Kata et le renforcement musculaire des jambes. Un travail assez intéressant.

 Je suis en compagnie de Sensei Pinto Rafael, qui reviens justement d'un séjour passé à Okinawa ou il s'est perfectionné en Karaté Goju-Ryu.

Un type très sympa. Heureusement pour moi que je parlais anglais car il parlait vraiment très peu le français.

Ce qui n'enlève rien à sa gentillesse. Vraiment très heureux d'avoir fait sa connaissance.



Je suis en compagnie de Sensei Sanglier Marc, ceinture noire 3e dan, instructeur au Goju Ryu Brussels et l'un des responsable de l'International Okinawan Gojuryu Karate-do Federation (IOGKF) pour la Belgique.

 Il s'est rendu également plusieurs fois à Okinawa pour se perfectionné dans le style Goju-Ryu.

Un homme également très gentil et très simple.

SEMINAIRE DE KARATE SPORTIF AVEC LUIGI BUSA (CHAMPION DU MONDE WKF) ET SENSEI JUNIOR LEFEVRE (CHAMPION DU MONDE 2000 WKF) A LOUVAIN LE 16 FEVRIER 2013

Nhi Tran Quang et moi-même sommes rendu à Leuven pour un entraînement de 6h de Karaté sportif (Kumite version WKF) avec deux champions du monde: Luigi Busa (Champion du monde wkf 2012) et Junior "Jutsko" Lefevre (Champion du monde wkf 2000).

Luigi Busa a remporté le titre de champion du monde WKF à Paris en battant en finale le redoutable Raphael Aghayev (4x champion du monde WKF). Quand à Junior Lefevre, surnomé "jutsko" il a été quand à lui champion du monde WKF en l'an 2000 non sur les couleurs belges, mais sous les couleurs croate. Plusieurs litiges avec la fédération belge l'a poussé a combattre pour une autre nation, celle de la Croatie.

Le séminaire était divisé en trois classes d'entraînement de deux heures:


1ere classe: footwork: technique de déplacement, side step, placement des hanches pour mieux attaquer, action/réaction.
2e classe: combinaison kick & punch: technique de jambe, combinaison mawashi/maete/gyaku, drill sur déplacement sur une jambe, etc
3e classe: blocking techniques & speed: techniques de blocage et remise, esquive, réaction et action

Un séminaire assez bien structuré et complet pour passer un cap supérieure dans la pratique. Même si c'était fort axé sur le Karaté sportif WKF, les conseils et méthode de travail peuvent également s'appliquer au Taekwondo mais aussi en Kick-Boxing et Pointfighting.

 Il y avait des Karatéka de l'équipe d'Irlande, de l'équipe d'Allemagne, les élèves de Junior Lefevre (le Champions club), la présence de l'équipe nationale belge WKF de Karaté, le club Nippon de Bruxelles et du club organisateur le Samurai Leuven.

Un stage épuisant, mais qui rebooste pour les prochaines compétitions qui s'annoncent. Ce fut une bonne préparation et une bonne remise à niveau pour repartir sur les chapeaux de roue!

Encore merci à Junior Lefevre et à Freddy Lefevre (son papa) d'avoir organisé ce stage exceptionnel! Dommage que de nombreux Karatéka (du côté de Liège) ne soient pas venus. Comme dit le dicton: les absents ont toujours tort.

OLYMPIC KARATE SPORT CLUB...POUR UN KARATE OLYMPIQUE! K IS ON THE WAY! C'EST PARTI!

 Bonjour!

Tout d'abord, nous ne sommes pas un club de "Karaté" comme les autres. Nous sommes avant tout des pratiquants d'arts martiaux désireux de pratiquer le Karaté dans un but purement sportif. En effet, le Karaté est en lice pour être sport olympique, et nous défendons avec hardeur ce projet.

Le Karaté à tout pour devenir sport olympique:

- La fédération met en place tout un nouveau règlement sportif afin de rendre le Karaté encore plus spectaculaire.
- Les techniques de jambes sont enfin privilégiée.
- Les frappes avec contact au corps sont enfin permises
- De meilleures protections, adaptés pour un Karaté sportif olympique!

Pour réussir a bien notre projet, nous n'hésitons pas a travailler avec différents maîtres et champions afin de nous aider dans notre démarche et de progresser dans le domaine du Karaté sportif sanbon et ippon shobu kumite.

Notre but:

- Promouvoir un Karaté sportif, pour les jeunes, et faire la promotion en tant que future discipline Olympique.

Ce que nous vous proposons:
  • Un entraînement tip top et minutieux afin d'être au top-niveau lors d'une compétition, stages ou passage de grade.
  • Un suivi nutritionnel et psycho-sportif.
  • Des stages avec champions et maîtres
  • Des entraînements avec champions et maîtres
  • Des compétitions : provincial, internationale, européenne et mondiale
  • Un suivi technique + visionnage de vos videos de combat afin de vous améliorer d'avantage pour les prochains événements.
  • Une fiche personnel de vos défauts et point fort.
  • Notre temps : soyez disponible également!
 Ce que nous attendons de nos membres:
  • Etre régulier aux entraînements, stages et compétitions (on donne du temps pour vous, il est normal que vous accordiez votre temps en retour)
  • Etre serieux à l'entraînement
  • Etre en ordre avec la fédération
  • Etre en ordre d'équipement
  • En cas d'absence, prévenir minimum 24h avant (si malade, justificatif médical). Plus de 5 absences : mise à pied d'une durée d'un trimestre. Si les absences continue, exclusion de l'équipe définitivement.
  • Avoir de bonnes notes scolaire. Un champion, c'est avant tout une personne intelligente. Pour tout échec scolaire, l'athlète sera privé d'entraînement, stage et compétition pendant un mois.
  • Obeir et être respectueux avec ses parents, ses coaches, ses senpai (supérieurs), instituteurs et Maîtres.
  • Ne pas boire d'alcool, ni fumer des substances illicites pendant la période ou la saison de préparation sportive et compétition. Votre image de marque et celle du team doit être clean ! A la moindre erreur, la sanction sera immédiate : exclusion définitive de l'équipe avec rapport à la fédération, au COIB et à la communauté française.
  • Ne pas se battre en dehors du gymnase sauf en cas de légitime défense. Pour tout comportement abusif de l'athlète vis à vis d’autrui, une sanction immédiate sera mise en place : exclusion définitive.
  • S'intéresser aux Karaté, respecter les principes du Karaté, le dojo kun et le Niju Kun.
 La fédération avec lequel l'OKSC est enregistré:

La fédération actuel auquel le team oksc est inscrit est à la LFKB (Ligue francophone belge de Karaté). Cette fédération nationale représente la WUKF (World Union Karate Federation) pour la Belgique ainsi que le SKI (Shotokan Karate-do International). La fédération organise assez régulièrement des stages (nationaux et internationaux) ainsi que des compétitions (nationaux et internationaux).

Nous travaillons aussi avec d'autres fédérations de Karaté tel que:

- Euro Budo / IBF
- FFKama / WKF
- JKA
- WJKA

Pour les meilleurs d'entre nous, nous travaillons et nous participons également à des championnats de Kickboxing (Light-contact et Pointfighting) dans les organisations suivantes:

- WAKO
- WKC
- WKA
- WKU
- ISKA
- WKF
La fédération LFKB / WUKF reconnait les styles de Karaté suivant: 5 styles japonais (shotokan, wadoryu, gojuryu, shitoryu et kyokushin-kai) et 1 style okinawaien (shorin ryu). Nous pouvons nous vanter d'être la première équipe de Karaté au sein de ces organisations provenant des arts martiaux coréens (Tangsoodo et Moodukkwan Taekwondo).